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cinéma

  • Film " À son image"

    De Thierry de Peretti avec Claria-Maria Laredo, Marc Antonu Mozziconacci, Louis Starace

     Jeune photographe-reporteur à Corse-Matin à Ajaccio, Antonia suit les évènements politiques de la Corse des années 1980 à 2000.  

     Film passionnant relatant les déchirements politiques de l’île, les attentats, l’action des jeunes militants du FLNC, prêts à mourir pour leurs idées, sur fond d’amitié, d’amour, de déchirement, de violence.

    Ce long métrage représente avec force, sans concession ni illusion, la tragédie corse.

    Poignant.

    MartineC

  • film "Emmanuelle"

    De Audrey Diwan avec Noémie Merlant, Will Sharpe, Naomi Watts

    Adaptation du roman d’Emmanuelle Arsan "Emmanuelle".

    Emmanuelle est en quête d’un plaisir perdu. Testeuse d’hôtels de luxe, elle s’envole pour Hong Kong. Elle y multiplie les expériences.

    Moi qui pensais retrouver dans ce film l’érotisme versus 2024 du film de Just Jaeckin sorti en 1974 : Quelle déception ! 2 heures durant, j’ai suivi Noémie Merlant dans des décors majestueux et froids ; dans sa chambre, elle masse ses rides, se rase, se masturbe sans « conviction ». MeToo aurait-il détruit l’érotisme ?...

    Quant à cette nouvelle adaptation du roman, elle va à contresens des suggestions érotiques : rien que de l’ennui.

    Ce film dénué de charme est d’un ennui abyssal.

    MartineC

     

  • Paris et son cinéma

    Le 16 juin, la dernière avant les vacances ! nous suivons notre guide Juliette Dubois, sur les traces de Woody Allen dans "Minuit à Paris", malgré un temps maussade cette balade bien agréable habille les murs de St Germain, d’anecdotes.  Sur les pas mêmes où certaines scènes furent tournées. 

    Grâce à une tablette nous découvrons les murs qui servirent de décors. Ah ! si les murs pouvaient parler ! Mais Juliette les remplace avec tellement de passion, qu’on s’y croit vraiment ! 

    Juliette Dubois, est notamment l’auteur du livre "Paris Ciné Balades" … Où 15 balades sont suggérées … 

    Passionné par cet aspect de ce quartier de Paris qu’elle me fait découvrir sous une autre figure, après quelques échanges avec Jeannette, nous découvrons, que son livre sera dédicacé, dans certaines librairies, suivie d’une petite balade dans le quartier. L’emploi du temps est très serré, mais ouf avec 2 amis, nous trouvons un temps libre ! Montmartre, et le 21 juin !!!  

    Les plus hautes marches de Paris et la Fête de la musique, (ni même la subite chaleur sur Paris !!) Aucuns n’ont perturbé cette balade.

    "Paris Ciné Balades" n’est pas qu’un livre à lire… c’est à dévorer avant d’appliquer !!! 

    Arletteck

  • (**) Film "Le procès Goldman"

    De Cédric Kahn avec Arieh Worthalter, Arthur Harari, Stéphan-Tillié

    Détenu à vie par son procès en 1974 pour quatre braquages à main armée dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes, Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, clame son innocence lors d’un nouveau procès en 1976.

    Il devient alors l’icône de la gauche intellectuelle, sur fond de racisme et d’antisémitisme.

    Nous assistons en huis clos à ce second procès. Le spectateur est in situ : passes d’armes, joutes oratoires, puissance du verbe de l’accusation et de la défense, réactions d’une salle chauffée à blanc.

    Ce film ramène le processus judiciaire à sa vocation première : juger des crimes plutôt qu’un individu ; "Les faits, seulement les faits". Ce procès montre les limites de l’appareil judiciaire : une grande difficulté à saisir une vérité unique. Aucun jugement n’est porté par le cinéaste qui filme sans empathie aucune.

    Comment juger les faits 7 ans après ? Que garde la mémoire des témoins après tant d’années ? Quant à la période d’identification en commissariat, l’opérateur avait omis de mettre une pellicule dans l’appareil….

    Coupable des deux braquages sans nul doute, mais coupable de la mort des 2 pharmaciennes, aucune preuve n’existe (Goldman assume les 2 premiers braquages mais pas le 3ème ayant entraîné deux morts "Je suis innocent parce que je suis innocent" - "Je suis innocent c’est ontologique", clame Goldman).

    La défense est faite contre les pulsions auto-destructrices de l’accusé. 

    "Gangster oui ! Meurtrier non !". Arrogant et provocateur, Goldman n’en est pas moins un écorché vif, révolté contre l’ordre établi. Homme de lettres avant que d’être "gangster". D’une verve et d’une intelligence rare, il est un homme intègre, exhortant son pardon à son père, immigré juif Polonais et grand résistant en France durant la seconde guerre mondiale.

    Néanmoins Pierre Goldman aura gâché sa vie. 

    Ce film extraordinaire met en scène la naissance et la mort d’un grand écrivain.

    MartineC

  • (*) Film "Le procès Goldman"

    Si vous voulez assister aux débats d'un procès qui défraya la chronique dans les années 70 n'hésitez pas,  précipitez-vous dans le cinéma le plus proche qui projette le film "Le procès Goldman".

    Vous ne saurez pas si ce demi-frère de Jean-Jacques Goldman est coupable d'un double meurtre mais vous serez subjugué par le jeu des acteurs et ne vous ennuierez pas  un seul instant.

    Jean-Paul

  • Film "Les amours et la forêt"

    De Valérie Donzelli avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond

    D’après un roman d’Éric Reinhardt 

    Blanche rencontre Grégoire. Elle l’aime, il l’aime, ils se marient, ont deux enfants. Mais au fil du temps, l’amour de Grégoire pour Blanche devient possessif et toxique.

    En toute logique, j’aurais du ressentir un crescendo de la joie, du bonheur, de l’amour glissant sournoisement vers l’horreur, la violence, la haine. Il n’en a rien été. 

    "Les amours et la forêt" manque de profondeur psychologique ; il reste en surface par des effets d’image qui surlignent le danger au cas où le spectateur ne comprendrait pas. Les acteurs (Virginie Efira, Melvil Poupaud) ne font que véhiculer le dialogue ; et l’idée d’une Virginie Efira doublée d’une  jumelle m’a semblé grotesque. Ce film est, à mon sens, maladroitement et superficiellement traité.

    Ce thème de la jalousie en couple, de l’épouse violentée, a maintes fois été traité au cinéma. Je pense notamment à « L’enfer » de Henri-Georges Clouzot avec Romy Schneider et Serge Reggiani (1964) film inachevé, repris par Claude Chabrol avec François Cluzet et Emmanuelle Béart en 1994, films ô combien poignants ! 

    Très déçue par ce film.

    MartineC

  • Film "The son"

    De Florian Zeller (scénariste de "The Father" 2020)

    Avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby, Anthony Hopkins.

    Nicolas, adolescent de 17 ans, est atteint d’une grave dépression nerveuse. Ses deux parents, séparés depuis 2 à 3 ans, tentent tout pour lui redonner goût à la vie.

    Ce film est poignant, au sens figuré comme au sens propre. À la sortie de la salle, je me suis sentie glacée.

    Âmes sensibles, vous ne sortirez pas indemnes après le visionnage. Mieux vaut être prévenu.

    "The son" est une réussite absolue.

    MartineC

  • Film "De grandes espérances"

    De Sylvain Desclous avec Rebecca Marder, Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot

    Après Sciences-Po, Rebecca, jeune femme idéaliste de milieu modeste, s’apprête à passer les oraux de l’ENA, dans la maison de vacances d’Antoine, en Corse. 

    Un grain de sable prend alors la forme d’un incident tragique survenu au détour d’une route déserte. Lorsque Rebecca et Antoine intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d’être révélé et tous les coups deviennent permis.

    "De grandes espérances", film de genre politique et thriller, tient en haleine de bout en bout jusqu’au revirement final. 

    Emmanuelle Berco est époustouflante en femme politique bien campée et Benjamin Lavernhe excellent dans un rôle peu flatteur.

    Drame amoureux, ascension sociale, lutte politique sont la trame de ce film. Réunir ces thèmes tout à la fois tient de l’équilibrisme. Eh bien, ce film est une belle réussite, et d’autant plus intéressant que ces thèmes résonnent avec l’actualité.

    MartineC

  • Film "Le bleu du caftan"

    De Maryam Touzani avec Lubna Azabal, Saleh Bakri, Ayoub Missioui

    paris,cinéma

    Halim est marié à Mina. Ils tiennent un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    Un film qui nous parle de l’Amour authentique où le temps est suspendu : les détails, les regards sont d’une poésie, d’une douceur et d’une sensualité rarement vues au cinéma.

    Beauté, délicatesse, sensibilité et audace. Voilà les mots qui me viennent à la vue de ce film magnifique et profond.

    Du grand Art !

    MartineC

  • Film "La vie pour de vrai"

    paris,cinémaUn film tendre, la naïveté tellement bien jouée par Dany Boon qui n'est pas convaincu par la "vie en vrai " qu'il découvre après avoir vécu  50 ans en retrait au club Med, et qui trouve le moyen de faire sourire et rire les spectateurs, hélas, par son comportement  d'inadapté.

    Si vous aimez ces 2 acteurs Dany Boon et Kad Mérad aux personnalités différentes démontrées, si vous voulez passer un agréable moment et vous évader, je vous conseille vivement de les rejoindre, vous oublierez votre "vraie vie"!

    Ninette