Dans la salle St-Jean de l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'au 27 septembre 2014 vous pouvez vous replonger dans l'atmosphère d'août 1944 qui vit la Libération de Paris et ceci (ce qui est rare) sur les lieux mêmes où se sont déroulés les évènements dont traite l'exposition.

Nombreuses photos inédites, nombreuses "unes" de journaux et film (plus connu) tournant en boucle sur écran géant.

L'entrée est libre et le public peu nombreux (quel contraste avec l'enthousiasme de 1944). Le temps a fait son œuvre.

Jean-Paul

Jusqu'au 31 août ne vous étonnez pas de voir stationner devant l'Institut du Monde Arabe (IMA) une superbe locomotive à vapeur et quelques wagons fleurant bon le "Belle Epoque".

C'est l'exposition "Il était une fois l'Orient Express" qui se laisse admirer. Après une attente fluctuante suivant les jours et l'heure, vous pouvez vous replonger dans l'atmosphère chère à Agatha Christie et Pierre Loti, hantée par Mata-Hari, Joséphine Baker et Baden Powell.

Une exposition dépaysante.

Jean-Paul

Le Petit Palais présente jusqu'au 17 août 2014 l'exposition "Paris 1900 La ville spectacle". Elle nous permet de nous émerveiller devant cette période qui voyait notre capitale "vitrine du monde" et "capitale des arts". Le mythe de la "Parisienne" y est, bien entendu, glorifié et le Paris de la nuit montré sous ses différentes facettes.

Une superbe exposition qui nous rend cependant nostalgiques de ce monde disparu dans la grande folie de 1914-1918.

Jean-Paul

Jusqu'au 3 août la Bibliothèque Nationale de France site François Mitterrand présente l'exposition "Eté 14, les derniers jours de l'ancien monde". L'exposition privilégie le temps court qui de la remise de l'ultimatum de l'Autriche-Hongrie à la Serbie le 23 juillet retrace la chronologie des évènements jusqu'à la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne le 4 août 1914 dans une scénographie claire et efficace.

Elle est accessible au grand public, tout en contentant les passionnés de 14-18. De nombreuses affiches et archives photographiques. Une sélection de mitrailleuses et de fusils des différents pays belligérants est particulièrement mise en valeur.

Jean-Paul

Comme complément à l'exposition "Joséphine" jusqu'au 29 juin au Musée du Luxembourg vous ne pouvez que vous rendre au château de Malmaison (métro La Défense + autobus 258)

Les salles, dont le décor varie suivant les années, sont toujours aussi belles (on y "voit" Joséphine évoluer) et une exposition temporaire jusqu'au 30 juin " Joséphine la passion des fleurs et des oiseaux" , vous intéressera.

Il ne vous restera plus ensuite qu'à vous promener dans le parc où la roseraie de "Rose" (c'était son véritable prénom) a été restaurée.

Jean-Paul

Jusqu'au 20 juillet 2014 le Musée Maillol présente "Le trésor de Naples" "Les joyaux de San Gennaro".

Menacé par le Vésuve le peuple de Naples a placé sa survie entre les mains de ce Saint Gennaro dont le sang se liquéfie, pour marquer sa protection contre le volcan ainsi qu'à l'encontre de la peste et des invasions étrangères.

Des documents filmés peuvent être visionnés, sur l'éruption du volcan en 1944, ainsi que les cérémonies où les fidèles en prière espèrent au miracle et voir le sang du Saint se liquéfier (ce qui se produit)... Impressionnant !

Les donateurs royaux se sont multipliés depuis le Moyen-Age ce qui permet au Musée Maillol de nous montrer quelques pièces splendides, des statues énormes en argent, des pierres précieuses à profusion...

Les amateurs de joailleries se régaleront lors de cette exposition qu'ils ne doivent pas manquer.

Jean-Paul et Ninette

Jusqu'au 14 juillet aux Invalides le Musée de l'Armée nous convie à la découverte des héros : les "Mousquetaires" qui ont inspiré Alexandre Dumas. C'est le romancier qui guide le visiteur entre l'Histoire (Richelieu le siège de la Rochelle, l'arrestation de Fouquet, le Masque de Fer....) et la fiction.

Exposition très riche (tableaux, armes à feu, costumes, armures...) qui nous plonge dans ce XVIIeme siècle si batailleur, mais aussi parfois, si mystérieux. Une trouvaille parmi tant d'autres : un duel qui se déclenche sur un simple claquement de mains.

Jean-Paul

Jusqu'au 31 août le Musée Delacroix présente "Eugène Delacroix le plus légitime des fils de Shakespeare".

L'exposition met l'accent sur la suite lithographique qu'il consacra à Hamlet la plus longue et la plus célèbre pièce de William Shakespeare. La série n'eut pas le succès espéré, c'est bien dommage pour ses contemporains car le travail est remarquable.

Après s'être plongé avec ravissement dans le monde tourmenté d'Hamlet, il ne reste plus au visiteur qu'à se reposer dans le si beau jardin réaménagé depuis 2012 tel que Delacroix l'a connu avant sa disparition. Une promenade romantique à souhait.

Jean-Paul

Vous, gens d'Arvem, qui comptez (ou pas) vous rendre en Normandie vous ne pouvez que vous précipiter au Musée Marmottan où jusqu'au 6 juillet sont réunis dans l'exposition "Les Impressionnistes en privé" cent chefs-d’œuvre de collections particulières, rarement présentés.

Vous pourrez y admirer des peintures, dessins, sculptures de Corot, Boudin, Jongkind, Monet (remarquable "Sur les planches de Trouville, hôtel des Roches Noires) Bazille, Manet, Renoir, Degas, Morisot (une salle lui est consacrée) Pissaro, Sisley et j'en passe.

Grande foule à l'ouverture (vous pouvez prendre vos tickets d'entrée à l'avance) sinon 13 h est une bonne heure.

Une exposition à ne pas rater. Un plus : à la boutique une projection sur télévision de documents d'archives sur Trouville, les peintures de la plage , le monde d'autrefois.....

Jean-Paul

Jusqu'au 7 juillet la Manufacture des Gobelins - Galerie 42 avenue des Gobelins (13eme) - présente l'exposition "Les Gobelins au siècle des Lumières".

Les nombreuses tapisseries sont splendides. Les admirateurs de Madame de Pompadour seront particulièrement sensibles à celle représentant "Les chasses de Louis XV". Une salle adjacente permet de donner "Carte blanche" à Pierre et Gilles, photographe et peintre : on peut y contempler la belle Zahia (de Ribery) en Marie-Antoinette contemporaine : elle vaut le détour. Les Gobelins au siècle des Lumières ne vous décevront pas, Zahia Dehar non plus.

Jean-Paul