Voici février presque passé
Et l'on commence à s'inquiéter
De ne plus voir d'oiseaux,
Hormis les pigeons, les corbeaux
Mésanges, rouges-gorges, les tout petits
Et les moineaux de Paris.
Ne pas entendre ces chants
À nos oreilles si charmants.
Que sont-ils devenus ?
Ont-ils vraiment disparu ?
Quitté la ville bruyante
Pour une terre plus accueillante ?
Malgré mes regards désespérés
Aux alentours souvent lancés
Rien sur les toits, les antennes
S'entêter, ce n'est pas la peine.
Mais voilà qu'un matin,
Alors qu'une petite douceur revient,
Que vois-je soudain
Sur la barrière du jardin,
Quelques petits piafs sautiller
Qui se mettent à piailler.
Quel bonheur! Et je me surprends
A dire, c'est la vie qui reprend !
Pourtant la nature est encore endormie
Vont-ils bientôt préparer leurs nids ?
Les pigeons ont commencé leurs parades
Ils roucoulent autour de leurs camarades
Tout gonflés, parcourant le trottoir,
Dansant avec espoir !
Histoire de décompresser
De ce monde agité
Dans lequel nous vivons,
Que souvent nous subissons,
Jouons sur la corde sentimentale
Même si cela semble banal,
Puisqu'ils annoncent le printemps
Alors prenons le temps
De les regarder, les écouter,
Si possible les protéger
Car, moins nombreux ils sont
Au fil du temps nous le constatons.
Et quand à l'improviste
Ils osent rendre une petite visite
À nos fenêtres et balcons,
Avouez-le, vous trouvez cela trop mignon !
Ninette