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Atelier d'écriture de janvier

En ce début d'année à l'atelier d'écriture, parmi différents sujets il était proposé de continuer sur ces quelques mots : "C'était un jour comme les autres semblait-il, et pourtant"...
Sept participants ont donné sept textes différents dont celui-ci.


C'était un jour comme les autres semblait-il, et pourtant...

Monsieur Henri comme d'habitude, entre au bistrot de son quartier afin de se restaurer. C'est un habitué, le patron le connaît bien. Du Lundi au samedi, à midi quinze précise, il est souvent le premier client.

Par un pas tranquille, il se dirige au fond de la salle et s'installe comme toujours à la même table. Il pose son chapeau sur la chaise face à lui et d'un regard inquiet fait le tour des lieux.

Ce n'est pas comme d'habitude, les clients sont rares et ceux qui sont là semblent pensifs. Les fidèles, il les connaît bien. Il y a le couple d'amoureux qui se dévore des yeux plus qu'il ne mange, Il y a le vieux monsieur que l'on voit à peine, caché derrière son journal, mais il y a surtout la dame au manteau vert. Comment ne pas la remarquer...

Personne de tous ces habitués n'est là. Pourquoi la dame au manteau vert est-elle absente? Il connaît sa ponctualité, le temps dont elle dispose, ses goûts gastronomiques. Parfois il a eu la tentation de l'aborder, mais craignait de la retarder, son temps semblait être compté. Sont-ils donc tous malades ou bien en vacances ? Nous ne sommes pas dimanche se dit-il. Depuis que Monsieur Henri est en retraite il n'a pour seul repère que ce jour là, son petit restaurant étant fermé Il doit donc se contenter d'un plat surgelé à la maison.

Le patron semble pressé, il a constamment le regard vers la pendule.

Et Monsieur Henri est toujours obsédé par l'absence de la dame au manteau vert.

Soudain, dans la rue un brouhaha attire son attention. Des enfants courent et chantent en poussant la porte d'entrée dans des éclats de rire. Et surprise, la dame au manteau vert apparaît derrière sa marmaille qui s'exclame en chœur "Joyeux Noël Monsieur Henri".

Eh oui, Monsieur Henri vit seul, n'est pas entouré, pour seule compagnie n'a que son chat. Il n'a plus aucune notion de toutes ces fêtes, et ne croit plus au père Noël depuis bien longtemps.

Alors les enfants l'entourent, lui déposent des chocolats dans son chapeau et l'embrassent.

La dame au manteau vert l'invite alors à venir déjeuner en famille. "Notre appartement n'est pas très grand, mais vous serez mieux qu'au restaurant" insiste t-elle. Et tout ce petit monde est heureux de repartir avec Monsieur Henri.

Annick D

Commentaires

  • c'était un jour comme les autres et un homme seul, marche le long de la gare de triage, tout le long du chemin de fer où ses pensées se mettent à l'heure, tout se brouille et tout ensuite devient limpide, ses pas s'accélèrent et le temps avance avec rapidité, seul son esprit devient plus serein. Enfin, il décide de revoir une scène agréable de sa vie en pensée, ce qu('il imagine va devenir d'une réalité hallucinante...

  • La phrase proposée permettait un vaste champ à l'imagination
    Sur le commentaire précèdent il serait aussi possible de continuer facilement et laisser libre cours à toute sorte de situation . Tout est question de temps.

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