On a tendance à se représenter les Cent Jours de mars-juillet 1815 comme se résumant au vol de l'Aigle volant de clocher en clocher de Golfe Juan aux tours de Notre-Dame.
Ils sont aussi ceux de la retraite du roi Louis XVIII de Paris à Gand, avant son retour aux Tuileries après la défaite de Waterloo.
C'est cet aspect que choisit Emmanuel de Waresquiel et cela donne un autre aperçu à cet épisode de notre Histoire, si riche en bouleversements.
Un livre surprenant.
Jean-paul
Commentaires
Avant de se rallier à Napoléon, au mois d'avril, Benjamin Constant le comparait au mois de mars, dans "Le Journal des débats" à Attila et Gengis Khan.
Tu as raison Ninette de signaler Benjamin Constant parmi les plus belles "girouettes".
Voici comment "Le Nain Jaune" résume le Vol de l'Aigle dans son numéro du 25 mars :
"L' exterminateur a signé le 25 février un traité d'alliance offensive et défensive, on ne sait pas avec qui.
Le 26, le Corse est parti de l'île d'Elbe.
Le 30, Buonaparte est débarqué à Cannes avec 600 hommes.
Le 4 mars, le général Bonaparte s'est emparé de Grenoble.
Le 11, Napoléon a fait son entrée à Lyon.
Hier l'Empereur a été reçu à Fontainebleau au milieu des acclamations.
Sa Majesté Impériale et Royale est attendue aux Tuileries demain 20 mars...."