Si comme le dit la chanson avant de porter "votre toquante chez ma tante" vous voulez mieux connaître le Mont de Piété, dépêchez-vous car c'est le 31 janvier que ferme l'exposition "Les Parisiens au Mont de Piété", au Crédit Municipal de Paris 55 rue des Francs-Bourgeois (4eme)
Le parcours est chronologique et nous conte l'histoire de "ma tante" depuis Richelieu et Théophile Renaudot jusqu'à nos jours, avec une période très riche en rebondissements au 19eme siècle.
Exposition très instructive et gratuite, ce qui ne gâte rien.
Jean-Paul
Commentaires
C'est le 3ème fils de Louis- Philippe, le Prince de Joinville, qui voulut faire croire à sa mère, Marie-Amélie, qu'il avait laissé sa montre (mise en gage au Mont de Piété pour payer des dettes de jeu) chez sa Tante.
Au XIXème siècle, des écrivains comme Zola, Hugo, Verlaine, Feydeau et Tolstoï, des peintres comme Degas et Monet, des personnalités comme Joséphine de Beauharnais, la comtesse de Castiglione, les familles Grimaldi, Murat et bien d'autres, fréquentèrent le Mont de Piété.
Le comité permanent de la Ville de Paris permit de "dégager" les fusils déposés au Mont de Piété au mois de juillet 1789 ; Ils furent ainsi utilisés pour la prise de la Bastille.
Selon Théophile Gauthier, pour les étudiants du XIXème siècle "Ma Tante" est : "le seul parent qui ne fasse de sermon à la jeunesse et lui donne toujours de l'argent".
Le 4 juillet 1780 ,Marie Launay domestique, ayant volé une montre en or et des couverts d'argent à ses patrons et tenté de les mettre en gage chez "Ma Tante", fut pendue et étranglée place
de Grève.