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Dimanche 6 juillet à Breteuil

Que voilà un site pour régaler petits et grands.

Notre groupe, sans enfants, essentiellement d'âge avancé, fût transporté sans souffrance, avec légèreté même, quelques années en arrière.

Notre première étape fût le colombier médiéval couvert, vestige exceptionnel renfermant une exposition de représentations miniatures de scènes de tables, inspirées de célèbres tableaux.

Le château nous a ravis par son intérieur si bien entretenu, ses belles boiseries, ses meubles marquetés, ses vitrines aux merveilleux cadeaux royaux, et surtout si vivant, grâce aux personnages de cire grandeur nature à qui il ne manque que la parole.

Ah ! Les mises en scènes épatantes, que ce soit en cuisine, à la salle à manger avec la table dressée si raffinée, au salon, au fumoir où le moindre détail si bien étudié nous donnait envie d'être acteur nous même. Tendre la main, prendre le bras d’un bel homme, saisir un plat, piquer un radis, se servir d'un gâteau, à l'heure du repas justement, c'était tentant non?

Rappelez-vous : le cuisinier qui vous dit non, le pâtissier qui étale sa pâte, nous ont surpris.

Quant aux personnages des contes de Perrault, l'admiration déclencha tous nos sourires attendris. Tous ces chats bottés animés dans des situations diverses, n'étaient-ils pas superbes dans leurs beaux costumes ? Adorables non?

Dans le parc romantique, d’autres merveilles nous attendaient réparties dans de petites maisons où nous avons rencontré le chaperon rouge et le méchant loup, peau d’Ane, le petit poucet, Barbe bleue.

Puis la découverte de la mosaïque de buis, du labyrinthe avec Cendrillon et le Prince en pleine valse.

Dans les anciennes écuries, l'attelage et là encore, la scène où Cendrillon à minuit sonnant, perd sa pantoufle de vair, sa robe redevient haillons, où le carrosse est transformé en citrouille, devant le Prince éberlué.


Dans le grand parc, en flânant encore, on pouvait découvrir un grand verger et ses allées fleuries, puis par une bonne marche, pousser jusqu’aux étangs tout en passant voir la glacière du XVIIIe si profonde, tel un immense puits, en plein sous bois; étonnant.

Le soleil était de la partie pour donner encore plus de couleur à ce bel ensemble, qui nous permis de passer un bien beau dimanche, au rythme que chacun souhaitait.

Une ombre cependant; les Messieurs d’Arvem, ont perdu leurs illusions ! Les voyant revenir tour à tour, la mine assombrie, ils ont avoué piteusement, que malgré tous leurs charmes déployés, ils n'ont eu raison du sommeil de la Belle au bois dormant !..

J'ai raconté tout cela à ma chatte, en rentrant.

Ninette

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