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Vos lectures - Page 27

  • Lire "Quattrocento de Stephen Greenblatt-2011 "

    Quattrocento_Stephen Greenblatt.jpgQuattrocento de Stephen Greenblatt - 2011 – traduit de l'anglais – édition Libres Champs- Flammarion 2013 – 383 pages – 9 euros

    Et si la Renaissance était née d’un livre ? Un livre perdu, connu seulement par fragments, copié et recopié au fil des siècles par quelques moines dans divers monastères en Europe et retrouvé miraculeusement par un humaniste florentin fou de manuscrits anciens ?
    C'est l'histoire de Poggio Bracciolini, dit le Pogge, qui découvrit dans un monastère allemand une copie du ”de Natura rerum“ de Lucrèce, oublié depuis plusieurs siècles. Il visita également de nombreux monastères à travers l'Europe et sauva ainsi d'autres chefs-d'œuvre littéraires de l'Antiquité enfouis.

    C'est l'occasion de plonger dans la Papauté de l'époque, avec ses grandeurs et ses horreurs. C'est surtout une grande leçon de philosophie, avec comme maître Épicure, dont Lucrèce fut le disciple deux siècles après la mort du philosophe grec. Celui-ci nous enseigne que pour nous libérer de cette affliction terrible que Hamlet, des siècles plus tard nommera "la terreur de quelque chose après la mort", il y a cette simple vérité : les atomes, le vide et rien d’autre.

    Cette découverte allait précipiter les temps modernes et influencer des esprits aussi puissants que Botticelli, Montaigne ou Machiavel. Mais c'est aussi l'occasion de remises en cause de certaines affirmations et dogmes des religions dominantes en ce XVe siècle de l' Europe, toujours valables aujourd'hui.

    Il n'y a certes pas là de quoi passionner a priori un lecteur non averti. C’est un thriller historique et philosophique, dont les victimes notoires sont..... les Dieux ! Mais dès que l'on entre dans le livre, on est pris dans ce récit passionnant, dont l'érudition ne lasse jamais et, lorsque qu’on le termine, on est plus lucide et plus serein. Nous le recommandons chaudement.

    L'auteur est professeur de littérature à Harvard. Son livre a reçu plusieurs grands prix littéraires notamment le fameux prix Pulitzer (ceci explique cela).

    Jacques et Nicole

  • Lire "Le pouvoir au féminin"

    Pouvoir féminin.jpgOn connaît plutôt, en France, Marie-Thérèse d'Autriche comme la mère de Marie-Antoinette.

    Élisabeth Badinter nous aide dans ce livre à mieux appréhender celle qui fut l'une des grandes figures tutélaires du plus grand empire d'Europe. Elle régna pendant quarante ans, se révélant une politique avisée tout en étant l'épouse d'un mari adoré et volage et en mettant au monde pas moins de seize enfants.

    Une vie bien remplie qu’Élisabeth Badinter rend captivante grâce à des sources abondantes et souvent inédites.

    Jean-Paul

  • Lire "Les fantômes des Tuileries"

    Les-fantomes-des-Tuileries.jpgEntre la place de la Concorde et la Pyramide du Louvre on oublie bien souvent que s'élevait jusqu'en 1883 entre les pavillons de Marsan et de Flore, le palais des Tuileries incendié en 1871 par la Commune de Paris.

    Thierry Ardisson en souvenir de ce palais fantôme nous fait revivre le destin souvent tragique des cinq dauphins de France qui y vécurent mais jamais ne régnèrent.

    On sent chez Thierry Ardisson la passion de l'Histoire et son souci de la communiquer au lecteur.

    Jean-Paul

  • Lire "D'un Empire, l'autre... Quand l'Occident s'interrogeait sur l'Orient"

    D'un empire, l'autre.jpgC'est une bonne idée de Stéphane Beaumont de faire paraître cette correspondance entre 2 anciens combattants de la bataille des Dardanelles (1915). L'anglo-indien Tommy parle de l'Empire britannique et nous remet en mémoire Kipling et la révolte des Cipayes (1857).

    Quant à son camarade pied-noir Fabien né à Oran, il appréhende, avec raison le fin de l'Algérie française, suite aux évènements, de mai 1945, dans le Constantinois. Lettres prémonitoires.

    Les éditions Persée Les archives du Temps

    Jean-Paul

  • Lire "Un président ne devrait pas dire çà..."

    paris,livreGérard Davet et Fabrice Lhomme nous livrent là un pavé de plus de 600 pages qui se lit (j'allais écrire se dévore) avec un intérêt certain pour tout citoyen intéressé par ce dernier quinquennat.

    Langue de bois interdite, conseillers écartés, relecture refusée. Le résultat ne pouvait qu'être détonnant. Il l'est !

    Un livre à se procurer au plus vite.

    Jean-Paul

  • Lire "Les cloches sonneront-elles demain ?"

    paris,livreQu'on souscrive ou pas aux inquiétudes de Philippe de Villiers, ce livre vous invite à la réflexion.

    On y découvre dans certains chapîtres le style de l'auteur du "Roman de Saint-Louis" et du "Roman de Jeanne d'Arc". Il nous invite à nous replonger dans notre Histoire. Cette relecture nous permet de nous promener dans le blanc manteau d'églises, au milieu des jardins à la française, dans cette "Douce France" si chère à Charles Trenet.

    Promenade tout compte fait, agréable.

    Jean-Paul

  • Lire "Victor Hugo amoureux"

    Ce joli petit livre bien illustré, est agréable à feuilleter. Il s'attaque à un vaste sujet "Victor Hugo amoureux" de Christine Clerc. Seules 2 femmes sont distinguées : Juliette Drouet et Léonie d'Aunet.

    Il a le mérite d'inciter à approfondir le sujet par d'autres biographies plus fournies. Il est dommage qu'il contienne quelques erreurs.

    Ainsi le premier enfant de Victor et Adèle n'est pas une fille, mais un garçon, Léopold, né le 16 juillet 1823 et mort le 9 octobre de la même année. De plus le rôle de la reine dans Marie Tudor était tenu par Melle George et non par Mme Dorval.

    Les lectures que vous seriez incités à faire parmi d'autres auteurs vous le confirmeront.

    Jean-Paul

  • Lire "La cause du peuple"

    paris,livrePatrick Buisson commence par surprendre le lecteur par le titre de son livre au relent maoïste. On en comprend mieux la signification au cours de la lecture qui pose, entre autres, la question de la trahison du peuple par les élites.

    Ce livre est riche en révélations parfois cocasses sur les coulisses de l’Élysée. Les références historiques sont nombreuses puisant dans les chroniqueurs des siècles précédents tels Saint Simon Tocqueville, Péguy..... Certaines scènes méritent d'être relues, je pense notamment à la visite au Vatican le 20 décembre 2007.

    Ce livre ne peut que contribuer au débat public et ne laissera personne indifférent, et ceci que l'on aime ou pas l'auteur.

    Jean-Paul