Jusqu'au 24 novembre 2013 le Panthéon présente dans l'exposition "Soufflot, un architecte dans la lumière" cette figure majeure de l'architecture française du XVIIIeme siècle.

À Paris nous lui devons bien entendu la mise en chantier du Panthéon mais aussi divers travaux à Notre Dame notamment sur le portail central (un daguerréotype de 1840 nous présente ce portail avant la venue de Viollet-le-Duc).

Très intéressant.

Jean-Paul

Jusqu'au 28 décembre 2013, "l'Espace Reine de Saba" 30 rue Pradier 19eme métro Pyrénées, présente l'exposition "Aden - Arthur Rimbaud Enfer et Paradis" qui à l'aide de photographies, cartes, gravures nous retrace la vie de Rimbaud dans cet Aden exotique où il se livra à divers commerces dont celui des armes (celui des esclaves il s'en défend dans une lettre exposée).

Je recommande cette visite à tous les fans de "l'homme aux semelles de vent". Elle vous permettra de rencontrer José-Marie Bel un homme charmant et intarissable sur leur héros.

Jean-Paul

Dans la Tour Jean sans Peur jusqu'au 10 novembre 2013 vous pouvez vous documenter sur "La fête au Moyen Âge" du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h.

Vous y découvrirez une riche documentation tout d'abord sur "L'année en fête" (Noêl, de carnaval en carême, Pâques fleuries et fête peineuse, une farandole de saints...) puis "Les fêtes personnelles" (naissance et baptême, les épousailles, les ripailles de funérailles...) suivies des "fêtes communautaires" (les rogations, le mai...) et enfin les " fêtes politiques" (naissance et entrées royales...)

Le Moyen Âge malgré la dureté de l'époque savait s'amuser, cette exposition bienvenue, vous le confirmera.

Jean-Paul

L’exposition proposée par le musée des Arts Décoratifs depuis février 2012.

Je m’attendais à des peintures ou œuvres donnant l’illusion d’être réellement composées d’objets, de figures ou de paysages, comme on en voit sur les murs de certaines maisons…

D’illusion je suis passée à la désillusion : il s’agit essentiellement de plats en faïence avec des imitations de fruits, de copies de pièces d’orfèvrerie réalisées en cuivre par galvanoplastie, des catalogues de papier peint ou de revêtements de sol imitant le parquet ou le carrelage, quelques bijoux avec de fausses pierres, des vêtements… Un seul meuble répondant à mon attente, une armoire surréaliste avec portes et tiroirs s’ouvrant sur des ciels nuageux…

Si vous avez vu cette exposition, qu’en avez-vous pensé ?.

Colette C

Jusqu'au 6 octobre le Musée Delacroix présente "Delacroix écrivain" en renouvelant l'accrochage de ses oeuvres et mettant l'accent sur ses écrits.

Il mania autant la plume que le pinceau. "Que je voudrais être poête" disait-il "Un homme supérieur écrit toujours bien".

Pour être honnête le visiteur en général préfère le Delacroix peintre dont le nouvel accrochage met plus en valeur certaines de ses peintures surtout dans "l'atelier" de la rue Furstenberg (je pense particulièrement à "L'éducation de la Vierge".

Jean-Paul

À l'occasion des 70 ans de la création, sous la direction, du Conseil de la Résistance, le 27 mai 1943, le Musée du Général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin présente l'exposition "Redécouvrir Jean Moulin (1899-1943), collections inédites".

On y découvre notre héros enfant, baignant dans la culture provençale qu'il aime, fonctionnaire commençant une carrière sans vocation particulière, puis, aux côtés de Pierre Cot accédant à des postes plus politiques et enfin préfet résistant.

De nombreuses lettres, photos, dessins, caricatures (il utilisait le pseudonyme de Romanin) nous permettent de suivre son itinéraire qui s'acheva le 21 juin 1943 à Caluire avant sa mort, des suites des tortures subies, le 8 juillet de la même année.

Une exposition si riche qu'une seconde visite s'impose déjà au visiteur à peine sorti.

Jean-Paul

Impressionnante exposition à la Fondation Cartier autour de quelques œuvres de Ron Mueck.

Doit-on parler de sculpteur ? De modeleur ? Où classer cet artiste qui nous surprend et nous dérange aussi avec ses figures humaines réalistes à l’excès et ses changements d’échelle surprenants ?

Obsession du vrai chez cet artiste qui nous donne à voir deux adolescents dans la rue, une mère qui revient, son nouveau-né caché dans son manteau, les mains chargées de ses commissions, et ce couple sur la plage, à l’ombre d’un parasol… Et là, je ne parle que des trois nouvelles sculptures de 2013.

Tout est plus vrai que nature, la finesse et la pigmentation de la peau, les rides et les veines qui parcourent ces corps, l’expression des visages et que dire de la blessure d’un jeune adolescent qui nous dévoile sa plaie…

Un documentaire tourné au quotidien dans l’atelier de l’artiste nous fait pénétrer dans les coulisses de son art.

Peu d’œuvres dans un grand espace dénudé, on peut tourner autour de chacune et en apprécier tous les détails.

Si vous aimez être surpris, ne ratez pas cette exposition qui est prolongée jusqu’au 27 octobre 2013.

Colette C

Le temps était clair ce matin-là à 6h10 à Versailles lorsque le bourreau Anatole Deibler mit un terme à la vie de Henri Désiré Landru, l'un des premiers tueurs en série français identifié.

Du 23 mai au 15 septembre le Musée des Lettres et Manuscrits nous convie à une véritable immersion dans les pièces du dossier d'instruction et au coeur de l'enquête qui a mené à l'arrestation de l'un des plus grands criminels du XXeme siècle.

"Landru 6h10 Temps clair" ne peut que satisfaire les curieux de cette affaire qui monopolisa la presse de "l'Après-guerre".

Jean-Paul

Jusqu'au 15 septembre Paris-Expo Porte de Versailles présente "Titanic" l'histoire tragique du plus grand navire de son époque.

Dès l'entrée on vous attribue le billet d'un passager. Puis vous pouvez déambuler dans les couloirs, la salle à manger, découvrir les cabines suivant les classes, avant de vous intéresser aux objets découverts depuis 1985 lors des diverses expéditions de recherches sous-marines.

La partie immergée de l'iceberg a même été reproduite afin de réaliser pleinement la fin par hypothermie de plus de 1500 naufragés.

Une exposition que vous n'oublierez pas.

Jean-Paul

Autant l'exposition "Hugo visite Dostoïevski" m'a laissé de marbre, même après un seconde visite (c'est gratuit) "Hugo politique" m'a intéressé au plus haut point.

Jusqu'au 25 août la Maison de Victor Hugo illustre les différents aspects du parcours politique de l'écrivain. De royaliste en 1815, il sera orléaniste sous Louis Philippe, bonapartiste avant et après le retour des cendres de l'Empereur (1840) et enfin républicain.

Un constante cependant dans le parcours : une haine vigoureuse de l'anarchie (il comprend la Commune dans le principe, pas dans l'application) mais un profond amour du peuple.

Une exposition à ne pas manquer.

Jean-Paul