Qui ne connaît pas cette maladie ?
Symptômes, complications, graves ou non
Maintenant je peux parler en mon nom
Puisque depuis peu, il m'a choisie.
Mais je ne suis pas la seule élue,.
Regroupée en bonne compagnie
Qui l'aurait cru
Le virus a circulé, endormi !
Personne n'était patraque,
Mais cette saleté impatiente
À sa guise a sorti sa matraque
Sur une pauvre participante.
Désolée, attaquée, vite prévient
Espérant n'avoir contaminé personne
C'est la voix de la raison qui sonne,
Mais le virus est taquin !
Les jours suivants
Petit à petit on apprend,
Que nous sommes plusieurs
À supporter le manipulateur.
Sans en vouloir à la première victime
Consolation, elle n'est pas seule dans l'abime
Je ne peux parler que de mes inconvénients.
Isolation plusieurs jours durant,
Facile à dire ! Comment l'exécuter ?
Chambre à part, repas séparés.
Symptômes pas graves mais gênants
Nez en fontaine, toux, éternuements
S'enchaînent tout le temps, un gros rhume quoi
Mais sous le masque, on n'a pas le choix
Lunettes embuées toute la journée
À confondre entre elles et le masque à ôter
Pour, toutes les cinq minutes se moucher.
Un truc à rester cachée, au lit
Pour mon entourage, quelle symphonie !
En plus dans l'appartement c'est le fourbi
Transformé en campement d'un sans-abri.
Même le chat ne pige pas
Un lit dans le séjour
Son regard affolé dit "Au secours"
"Quelque chose ne va pas"!
J'espère que la santé de mes amies n'est pas plus atteinte,
Encore quelques jours avant la prochaine étreinte
Mais oserons-nous cette liberté
À quand l'insouciance retrouvée ?
Ninette
PS : Alors que j'écris, c'est pas banal
Un coup de fil de la sécurité sociale
Une voix charmante enquête avant le test
S'inquiète, me conseille, me rassure
Sur les jours futurs...
Quelle délicatesse, quelle surprise !
Je n'en suis pas remise !
Mais à cette dame avec plaisir
J'ai promis de le dire !
Commentaires
Bravo, Ninette pour ce poème que t'a inspiré le C---- ! Tu gardes ton humour. Super ! Moi aussi il a quand même eu ma peau, le vilain, qui l'eût cru ? après tant de précautions prises.... ça y est, il est parti comme il est venu. Covidée en famille en appart' n'est en effet pas simple. On va se retrouver et osons la liberté, l'insouciance ! A tout bientôt dans la joie et la bonne humeur.
Le lendemain de mon test positif, j'avais tellement grincé des dents que je me mis à souffrir de ce que j'ai pris pour un abcès dentaire. O's'cours ! suis confinée. Que faire ? ai-je le droit d'aller chez le dentiste alors que je me dois de rester à la maison. Je me suis soignée toute seule : bains de bouche... j'ai "dégrincé" des dents et... ce n'était qu'une inflammation. Ouf !!!
Bravo Ninette...
C'est bien vrai ce satané "truc" nous fait tourner en bourrique ...
Moi je préfèrerai tourner une valse.
De la bourrique à la valse... Trop drôle, Arlette ! Je t'invite à tourner une valse.