Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un break à Trouville

Ah! Trouville
Si propre la ville !
Pas de saleté
Pas un papier
Pas de mégots
Pas de vélos
Pas de patinettes
C’est chouette,
Sur les trottoirs
Pas de foire ! Ici on respire
De vieux souvenirs...
Rien ne change,
Et le dimanche
Les terrasses font le plein
Ainsi que les planches
Offrent aux chiens et gamins
Un terrain de jeux
Parmi des plus vieux,
Des promeneurs qui tranquillement
Arpentent, appréciant
Le calme, et la vue,
Cette immense étendue
De sable caressé
Par cette mer bleutée
En ce jour ensoleillé.
Une paix retrouvée.
Ici la vie n’a pas changé
On y retrouve tranquillité
Même la sérénité
Des grandes villes oubliées.
Si les parkings sont bondés
En semaine, ils sont désertés
La plage est libérée
Des envahisseurs momentanés.

À peine le jour levé,
Sur le sable mouillé,
Alors que la mer s’éloigne,
Les mouettes se soignent
Font quelques emplettes
Sur la dernière vaguelette
Se laissent bercer,
Comment ne pas contempler !
Puis rassasiées, s’envolent vite.
Un oiseau blanc, ouais !
Me rend visite,
Passant si près
Que je pourrais l’attraper ! Est-ce le même individu
Qu’hier ainsi est venu
Plusieurs fois, me regarder ?
Croyant qu’il allait s’arrêter
Sur la balustrade, là, à côté ?
Comment ne pas rêver !

Un matin, la mer devint grise
On nous annonce forte brise.
L’écume au large,
Le vent fouette le visage.
Les goélands se taisent
Attendent que le souffle s’apaise
Aussi, le retour des chaluts
Pour reprendre leur chahut !
Quelques jours pour se ressourcer
Le quotidien à oublier
Et mettre de côté
Les rumeurs, toute l’actualité,
Pas de contestations
Plus de manifestations !
Juste la nature à observer,
Des sourires à croiser
Des gens venus de partout
Se libérer, aussi, c’est tout.
Des” Hommes” apaisés
Semblent dire “ vive la liberté”
C’est le fort ressenti
Avant de regagner Paris.

Ninette

Commentaires

  • J'ai bien connu Trouville que je préférais largement à Deauville. Des sacrés souvenirs... Mes parents avaient une petite maison de pêcheur sur 4 étages dans la plus vieille rue (rue des Ecores)... C'était BON!!!...

  • Ah! Quel plaisir à relire ce poème où tout est si bien ressenti. C'est une envolée vers la côte, une bouffée d'air pur, une forte envie de prendre un billet pour Trouville.
    Merci Annie.

Les commentaires sont fermés.