Comme le signale le sous-titre de ce livre de Gérard de Senneville : "Violences et passions au temps de la guerre de Cent Ans", cette période ne manque ni de violences (assassinat de Louis d'Orléans rue Vieille du Temple en 1307, révolte cabochienne" à Paris...) ni de passions (Valentine Visconti se laissant mourir après l'assassinat de son mari "Plus ne m'est rien, Rien ne m'est plus"...).
Il nous permet de nous plonger dans cette seconde partie de la guerre de Cent Ans, époque violente mais contrastée où de grands guerriers pouvaient être aussi de grands poètes (Charles d'Orléans en est un bel exemple).
Jean-Paul
Commentaires
Pour se souvenir de Charles d'Orléans, poète :
Le Printemps
Le Temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
"Le Temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie".
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent d'orfèvrerie ;
Chacun s'habille de nouveau ;
Le Temps a laissé son manteau.