L'académicien Erick Orsenna occupant par "pur" hasard (estimé "désolant" par son voisin François Jacob Prix Nobel de médecine) le fauteuil de Louis Pasteur se devait, après maintes hésitations, de se pencher sur la vie d'un si grand savant, bourreau de travail, muni (il faut le reconnaître) d'un ego prononcé.
Il est heureux que l'auteur ait cédé aux sollicitations de son voisin, il permet au lecteur de mieux connaître la vie et l’œuvre d'un homme mondialement reconnu et ceci dans une langue alerte qui nous rend agréable la vie austère (il ne souriait jamais) de celui que le XIXe siècle, assoiffé de connaissances, considérait comme "Le savant".
Un livre qui se lit d'un trait.
Jean-Paul
Commentaires
Question que posèrent de nombreux confrères de Pasteur dès 1886 : le petit alsacien Joseph Meister soumit à une vaccination, on dirait de nos jours, médiatisée était-il réellement atteint de la rage ?