Nous avions vaguement connaissance du sujet, mais développé, il nous a été remis en mémoire par des noms particuliers dûs à leurs actions criminelles, passées sous le règne de Louis XIV, entre 1667 et 1681.
Quel était le but réellement ? Supprimer un adversaire ? Un vieux mari ? Une maîtresse rivale ? Des frères gênants ? Ceci au plus haut niveau de la société !
Sans doute même cela n'a-t-il pas été jusqu'au complot contre le Roi par jalousie féminine ?
Quelques identités célèbres ont chanté à nos oreilles : Madame de La Vallière, La Montespan, La Voisin, La Brinvilliers, La Dame des Oeillets, Jean-Baptiste Sainte-Croix, Racine... À savoir que même les Dames de Cour fréquentaient les "devineresses" ou sorcières, chimistes à leurs heures confectionnant à base de produits plus que louches, diverses potions, aphrodisiaques ou poisons et pratiquaient "la cybille", l'avortement etc...
C'est l'époque des Messes Noires, troublantes réunions aux rituels sordides. Des rumeurs circulaient, et pourtant des billets anonymes étaient déposés dans les églises, les confessions allaient bon train, ainsi les soupçons d'empoisonnement étaient fréquemment énoncés.
Certains agissements ont été efficaces, et sur plusieurs années, avant que les responsables soient condamnés subissant "la question ordinaire, ou extraordinaire" précédant le bûcher. Charmantes méthodes !...
Destin équivalent pour les sorcières nombreuses à Paris et situées hors de l'enceinte.
Cette période troublante inspira une pièce de théâtre, créée par Thomas Corneille "La Devineresse" qui connu 47 représentations où l'on se bousculait pour prendre connaissance de l'actualité décoiffante.
Si nous avons quelque peu tremblé à l'écoute des tortures ou sur la façon dont La Brinvilliers voulu se suicider, nous avons constaté que les relations royales n'étaient pas si brillantes, et que la place si honorifique de Dame auprès du Roi Soleil était plutôt "chaude".
Finalement le faste de la Cour toujours si vanté, qui fascine encore de nos jours, masquait bien des turpitudes venimeuses !
Ninette