J'avais beaucoup apprécié "Da Vinci code" de Dan Brown. Je me régalais, à l'avance de "Inferno" de ce roi des best-sellers. J'avoue être resté sur ma faim. L'intrigue nous permet tout d'abord de visiter, en suivant le héros, les grands monuments de Florence et Venise.
Avec un guide touristique en aide c'est très agréable pour un amoureux de ces 2 superbes villes. Ensuite direction Constantinople pour la conclusion de cette intrigue dans laquelle j'ai eu bien du mal à entrer.
Comme le proclame Dante "Les endroits les plus sombres de l'enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale "L'Inferno" semble devoir guetter certains lecteurs.
Jean-Paul
Commentaires
S'il est vrai que ce roman est moins captivant, moins dense et riche que Anges et Démons ainsi que le Da Vinci Code, il reste toutefois intéressant du point de vue de la réflexion sur le thème de la surpopulation et de l'impuissance de nos sociétés à la maîtriser. J'ai trouvé que le sujet était très réel et a un impact direct sur nos vies actuelles, à moyen et plus long terme. Cela fait froid dans le dos. Les méchants ne sont pas forcément ceux qui sont présentés comme tels, la notion de réalité sur l'état des lieux de notre planète, domine le débat sur le souci de moralité. Nous sommes trop nombreux sur terre et ça va s'accélérer. C'est compliqué à gérer. Bien sûr, les ficelles sont toujours un peu les mêmes que dans les autres romans, donc finissent par perdre de leur efficacité, moins d'adrénaline par conséquent. Le parallèle avec l'enfer de Dante est très plausible, je trouve. Chacun se fera son opinion...