Trois histoires de longueur inégale et d'intérêt variable, dont le dénominateur commun est l'introspection des 3 personnages qui se tournent vers leur enfance, essaient de la comprendre afin de ne plus en être esclave. La seconde histoire est la plus longue, racontée par un homme (en fait la femme apparaît au travers des réflexions intérieures de son mari). Souvent, un certain malaise s'installe en lisant la vie de ces personnages, mais à la longue, on s'y attache et on finit même par se dire qu'une partie de nous est semblable à ce qu'ils ressentent.
Pour résumer, je ne pense pas que ce roman puisse toucher tout le monde, ce n'est pas de la littérature populaire, mais c'est très fort émotionnellement.
Le sens de la plupart des phrases écrites en italique et qui ponctuent le récit, m'a échappé. Si vous lisez le livre et les comprenez, merci de me faire part de votre interprétation, elle sera la bienvenue.
Florence V
Commentaires
Incité par la note de Florence, je me suis décidé à acheter le "Goncourt" et à le lire. J'avoue ma perplexité. C'est, au moins, un livre qui pousse à la réflexion sur le fond et la forme. C'est son côté positif. Tout d'abord, je ne peux lui être d'aucun secours pour les réflexions en italique, souvent moyenâgeuses, du dénommé Rudy, ensuite je suis obligé de constater que l'introspection ce n'est pas mon truc. Ce livre aura eu, au moins, le mérite de me le confirmer. Pour la forme, la répétition, sans doute voulue, des noms propres m'a gêné (ex : 6 Menotti page 186, 7 Abel page 205 ) je préfère l'emploi des pronoms. En résumé un livre qui interpelle.