Albert Kahn sur le balcon de son bureau en 1928
Encore un tour vers "la Forêt Vosgienne" où se cache niché (rappel des origines de Monsieur Kahn), un habitat typique que l'on découvre après un chemin escarpé, tortueux, jonché de pierres, étroit, bordé d'orties et hautes herbes. Les messieurs du groupe se sont précipités galamment, pour aider ces dames à affronter l'escalade.
Quelle transition avec le parc "civilisé" asiatique ! Même si nous avions pensé à chausser nos pieds, nous n'avions pas songé aux bottes, ni au piolet !
Plan en main : à gauche ? non, en avant ? non en arrière ... Toute ! ... Demi tour, retrouvons les orties ! ... et un petit couple scotché sur un banc, visiblement las, les doigts de pieds à l'air, rigolant de nous voir, passer et repasser un peu plus courbés par la fatigue qui commence à pointer son nez. (C'est que le matin nous étions en partance vers les années 30).
La route pour atteindre "le Jardin Japonais" se fit coquine. Une fois découverte empruntée avec délice parmi les rosiers grimpants sous tonnelles, nous accueille, un paysage totalement différent.
Des plans d'eau où s'agitent de gros poissons dans peu de profondeur, qui viennent au bord de la berge, auprès des visiteurs, chercher quelques friandises, sachant qu'ils échappent au sushi, car personne, n'aurait le coeur de les pêcher.
Des espaliers de pierres et verdure nous permettent de circuler, des petits ponts arqués pour accèder à l'autre rive, les plantes aquatiques harmonieusement dispersées parmi des cascades offrent un décor de dépaysement.
Que ne restons-nous là ? Cette promenade tire à sa fin. Si nous reprenons le chemin du retour gardant en esprit de belles images, consolons-nous ; bon nombre d'amateurs en profitent encore, et de nouveaux arrivants nous remplacent, sans remords.
Merci à Monsieur Kahn d'avoir eu cette idée géniale de donner à ce quartier, un tel havre de paix !
Ninette