Déambulant sur les planches
Le long de cette plage blanche,
Mes yeux sont soudain attirés
Par des vêtements , serviette abandonnés.
Un goéland s’en approchait
Doucement les contournait
Intrigué regardait ce tas,
Alors je pense tout bas,
Il va bien monter
Dessus, curieux, fouiller.
Je m’arrête pour l’observer.
Il continue de tourner,
Me jette vite un regard
Et quelques minutes plus tard
De son bec, attrape là ,
Un petit pain au chocolat!
Je cherche l’éventuel propriétaire
De tout ce vestiaire
Même au loin, personne,
Alors que l’oiseau s’actionne.
C’est qu’il se régale
L’heureux animal!
Il a eu de la chance
Il aura fait bombance.
Son culot a payé
Et j’en reste éberluée !
J’aurai voulu être présente
Pour voir la tête de l’humain,
Étonné devant l’absence
De sa gourmandise du matin !
Que va-t-il penser ?
Qui a pu le voler ?
Si l’oiseau n’a pas laissé de traces
Qui a eu cette audace ?
La plage est déserte
Qui a pu se permettre?
La réponse, il ne l’aura jamais
Il n’y a que moi, qui sais !
Ninette