Jusqu'en 1843 Victor Hugo avait l'habitude de consacrer une partie de l'été à Juliette Drouet. La Maison de Victor Hugo nous présente jusqu'au 2 janvier 2011, un nouvel accrochage des dessins que "Le Toto bien aimé" de Juliette croquait notamment pendant le voyage sur les bords du Rhin de 1840.
Plusieurs lettres de Juliette sont également dans des vitrines prêtes à être déchiffrées. À nous les "mon doux adoré"... C'est très touchant.
Jean-Paul
Commentaires
Sur le même sujet, il y a aussi une pièce de théatre qui s'intitule Victor Hugo mon amour, dont la critique est très élogieuse, et qui repasse en ce moment. Je ne l'ai pas encore vue, mais dans mon entourage, on m'en avait dit du bien. J'espère aller voir cette pièce et vous en ferai ma critique.
Nous ne pouvons, bien entendu, qu'inciter Vartan à se rendre à la Comédie Bastille voir "Victor Hugo mon amour". La majorité des présents d'ARVEM, au mois d'octobre a beaucoup apprécié la pièce, surtout le jeu d'Anthéa Sogno, voir note http://arvem-association.blogspirit.com/archive/2010/11/19/theatre-victor-hugo-mon-amour.html
À noter que celle-ci participe à une séance de lecture des lettres de Juliette Drouet dans la Maison de Victor Hugo, place des Vosges, les samedis 20 , 27 novembre et 18 décembre à 15 H 30 et les dimanches 5 et 12 décembre à 12 H.
L’ouvrage « Victor Hugo m’a parlé » sort de presse. Comme vous le savez, Victor Hugo était un adepte des tables tournantes. Notre Auteur a eu l'idée (un peu farfelue au départ) d'essayer d'entrer en contact avec lui par ce biais... et il a réussi grâce à une amie médium ! Une aventure hors du commun, qui nous éclaire encore un peu plus sur la vie mouvementée de cet illustre poète.
Découvrez cet ouvrage surprenant sur la librairie en ligne des Editions Azimuts : www.editionsazimuts.be
J'ai assisté à la séance de lecture des lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo par Anthéa Sogno.
Elle se déroule dans le salon
décoré par l'écrivain pour sa maîtresse à Guernesey.
Anthéa Sogno vit vraiment le rôle de Juliette.Elle "est"
Juliette.Pour certaines lettres,elle termine en pleurant
d'émotion.C'est très prenant.Le décor se prête admirablement à cette lecture.Si vous pouvez y assister:
n'hésitez pas.
Jusqu'au 22 mars les lettres de Juliette Drouet
sont remplacées par les "Carnets des voyages d'exil" http://www.paris.fr/portail/loisirs/Portal.lut?page_id=5852 de notre grand écrivain. Ces croquis réalisés lors de voyages avec Juliette en Belgique, au Luxembourg et sur les bords du Rhin sont exposés dans le cabinet de travail et dans les vitrines du "salon rouge". Dans ce salon, remplacement des portraits par des peintures plus
"romantiques".
A remarquer dans la chambre mortuaire reconstituée
une superbe tapisserie d'Aubusson du XVIIIéme siècle.
Elle décore....le plafond comme Victor Hugo en aimait
l'utilisation.
Juliette Drouet ,la première "hugolâtre",n'hésitait pas
à écrire:" Un jour on datera à partir de Victor Hugo comme on
date encore à partir de Jésus -Christ"
Le chien de Victor Hugo,Sultan,portait un collier avec cette
inscription gravée:
Je voudrais que chez moi quelqu'un me ramenât
Mon état chien,mon maître Hugo,mon nom Sultan.
Dans "Choses vues" une pensée d'avril (1847) de Victor Hugo :
Ce qui fait la beauté d'un rosier fait la laideur d'une femme : avoir beaucoup de boutons.
Toute sa vie Victor Hugo fêta le 17 février, jour de Mardi Gras, comme celui où son amour avec Juliette Drouet se "concrétisa".
Or en 1833, année de leur rencontre, le Mardi Gras se fêtait le 19 février.
Amusante la comparaison entre les lettres de la maîtresse, Juliette Drouet, et celles de la femme, Adèle, sur l'habitude de Victor Hugo d'acheter des articles déjà usagés. Juliette loue "son grand bibeloteur", tandis qu'Adèle prie son "cher ami": De grâce renonce au cassé, au fêlé, au déchiré..."