Et voilà ; nous avons remis cela, comme pour les travaux d'Hercule, avec le même enthousiasme, les mêmes sensations et à la clef, les mêmes courbatures, le tout sous un ciel clément, avec la visite du vent frais qui adore agiter les porcelaines, tinter les cristaux, s'engouffrer dans les vêtements suspendus, ce qui fit rouspéter plus d'une exposante.
Ayant déjà écrit mes impressions sur le vécu des deux derniers vide-greniers, je ne vais pas recommencer. Cependant, pensez donc ! 7ème du genre !...7 ...quel chiffre !
Voyons un peu :
- le 7 porte bonheur
- les 7 péchés capitaux
- les 7 nains de Blanche Neige
- les 7 lieues des bottes de l'ogre
- les 7 sommets de l'étoile du shérif
- les 7 notes de la gamme
- les 7 couleurs de l'arc-en-ciel
et combien d'autres célèbres ! Même le test des 7 années du couple, ce fameux tournant dit-on, après avoir grimpé au 7ème ciel ... etc...
Comment ne pas réussir le 7ème vide-greniers après 8 années de vie bien remplie avec Arvem ? Nous avons donc passé le cap fatal ! Chouette alors !
Comme les précédents beaucoup de monde, des contacts, des échanges sur les lectures, des informations sur l'association, peut-être pour de futures adhésions, des chineurs qui souhaitent exposer plus tard, appréciant l'espace de ce boulevard où, les badauds se promènent sans gêne.
Comme chaque fois c'est avec plaisir que l'on y retrouve tout au long de la journée, des connaissances, non seulement de l'association, mais de voisinage, d'anciens collègues de travail, des parents ; d'anciens élèves. Là ! mine de rien çà fait " tilt" quand on voit leur descendance... Bref c'est toujours chaleureux.
En fin de journée si les cartons sont moins nombreux et moins lourds, ce sont les jambes qui pèsent. Non pas qu'elles supportent le poids d'une aumônière remplie de "monnaie sonnante et trébuchante", mais 12h debout à arpenter le stand pour accueillir, le mieux possible les clients potentiels... forcément.... Elles se manifestent ! Que voulez-vous tout se gagne !
Comme de bien entendu, on oubliera vite ce détail. Reste à stocker, jusqu'au prochain déballage où l'on dira, "j'ai encore tout çà ? et avec le même engouement on dressera les tables. Alors je vous dis, à l'année prochaine.
Ninette
Commentaires
J'ai beaucoup ri au sujet du chiffre 7, de l'aumônière et du reste d'ailleurs. On imagine bien la scène. Merci pour ton humour et ton optimisme après une journée si bien remplie.
J'ai moi aussi bien aimé ce vide-greniers auquel j'ai participé en tant qu'exposante. J'ai bien vendu, malgré des acheteurs très marchandeurs, exagérément parfois. Les gens qui passent représentent l'humanité, il faut de tout pour faire un monde et comme le dit mon père : c'est même un lieu idéal pour la drague ! c'est pas tout à fait faux bien que ce ne soit pas le but de la manoeuvre.
Je me souviens de la foire au troc qui avait lieu sur le parvis de la Défense, à l'époque de mon adolescence et qui n'existe plus. C'était vraiment bien aussi cet échange d'objets sans présence d'argent. Je pense que cela devrait à nouveau se refaire, compte tenu de la crise actuelle. Je me souviens avoir échangé une grosse pile de bandes dessinées "le journal de Mickey" contre un canard en porcelaine de Royal Copenhague. Une souris contre un canard en quelque sorte, rigolo non ?
Je découvre ce principe d'échange , " la foire au troc" !
Oui, mais, en y réfléchissant, dans ce cas, nous nous retrouverions encore avec des quantités d'objets, alors que nous cherchons éperdument à faire du vide... donc... le vide-greniers serait une vaine expression !
Alors, pourquoi dans ces conditions, rester des heures sur un trottoir, pour du troc ?
Ah ! Si ! Pour y ajouter le sourire !